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Le blog de Fillfoule @JeanneRavenne

Je cherchai une âme qui me ressemblât... En quête de sages, d'artistes bienveillants et de penseurs généreux en prise avec notre présent pour un meilleur demain.


Fillfoule, optez Fillfoule!!

Publié par fillfoule sur 24 Novembre 2016, 20:19pm

La mémoire et la mer...

Mon roman a brûlé. Il s’intitulait : Vivement Lundi!. C’était un roman d’Amour…
On était Vendredi.
"- Ne jouez pas avec les amoureux de l'amour, ça les flingue. Soyez très claire. Ou aimez-les si c'est le cas.
- Pourquoi me dites-vous cela? (...)"
Il raccrocha et partit s'acheter un verrou. Dans la nuit, il avait perdu ses clefs, toutes ses clefs.
Se berçait-il encore une fois d'illusions, s'inquiétait-il. Atterrir, se protéger pour ne plus choir,
si rien n'existe de son côté à elle. Il avait mal. Il était fort.
Elle s'appelait Ambre. Il s'appelait Jaime -.
Ce jour, rien n'allait normalement. Le verrou qu'il avait monté en remplacement se révéla cassé. Il avait pris une contravention de stationnement en allant au magasin alors même qu'il avait voulu payer. D'ordinaire si calme, sa terrible voix en colère avait fusé : il avait traité la contractuelle (drôle d'appellation) d'enculée de sa caste, entre autres gentillesses, lui qui pourtant surveillait particulièrement son langage.
Ambre ne quittait plus ses pensées. Il adorait son caractère, sa façon de vivre. Etre avec elle.
Evoluant dans un cercle commun, une belle affinité élective les avait d'abord réunis.
Intuitivement, elle, la secrète, lui avait livré d'office de profondes interrogations. Naturellement, il l'avait réconfortée par ses paroles de sagesse et sa bienveillante attention. Avant qu'ils ne découvrent leur désir réciproque.
Mais lui était un fou d'amour et se connaissait bien. Les femmes l'avaient maintes fois fait souffrir et il se méfiait de lui. Il savait que le jour où Ambre porterait pour lui sa guêpière, il n'en reviendrait plus et recherchait la confiance.
Pour l'heure, Ambre se taisait tout en manifestant un réel désir et quelques signaux de trouble.
Mentionnait sa voix de couette à lui..., parlait d'être aux oiseaux, émettait des révélations : "-Les rencontres, les connaissances...". De jour en joue, elle embellissait.
D'accord mais n'était-il pas encore en train de sur-interpréter ces manifestations?
D'abord, l'aimait-elle et comment? Sauraient-ils s'aimer immensément et sereinement? Ou ne l'aimait-elle simplement pas plus que ça?
Cette journée était fatigante, rien n'allait droit et pourtant il faisait un temps radieux. Une belle chaleur dehors, une lumière splendide. Il n'avait qu'une envie : se laisser aller au bonheur. Tout voir avec ses yeux d'amoureux. Mais il fallait faire attention. Hélas! Peut-être était-il seul à ressentir tout ça.
Excessif, entier, il se savait pouvoir aussi être insupportable et ça, il ne fallait plus.
Il appela sa vieille maîtresse qui lui conseilla la réserve. Mais tous les verrous sautaient.
Il est épris! Faut-il qu'il regarde ailleurs? Il lui posait la question : étaient-ils enfin sur la même longueur d'onde? Cheminant sur la voie de l'amour durable, réciproque et, s'il le faut, partagé?
Son oreille gauche sifflait sans cesse. Après tout, on verrait bien.
Ce si bel échange de sourire et de regard qu'ils s'étaient partagé la dernière fois qu'ils s'étaient retrouvés. En silence. Comme un soulagement.

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« Les mots sont aussi des actes : action-réaction ! Chère Ambre, décoincez !!! Ou je couche sauvagement Janis au fond et au plafond. »

Jaime avait pété un câble, le SMS était parti tout seul sur une mauvaise manip, il s'en voulait déjà et ne savait plus comment rattraper l'irrattrapable. Après tout, ce sera peut-être l'étincelle pour allumer le feu, conclut-il. Il est grand temps, je n'en peux plus!

Il avait encore été réveillé à quatre heures du matin par un rêve orgastique. Cela faisait des semaines qu'il en était ainsi. La veille en sa présence, il avait été ravagé par un désir brutal, d'une violence inouïe qu'il n'avait jusqu'alors jamais encore ressentie. Un feu ravageur, délirant, quasi-insoutenable. Il connaissait sa fragilité en la matière, il avait fallu tout étouffer et ça avait été vraiment dur. Au fur et à mesure, cela devenait impossible à réprimer et il fallait l'initier en douceur. Comment faire? Continuer à approcher délicatement son poussin.
S'armer de tendresse et d'amour. Ca commençait très sérieusement à le déborder.
Dans un second SMS, il la pria de l'excuser et de venir d'elle-même à lui par la parole et les gestes. Il s'était déjà tant dévoilé, comment pouvait-elle craindre autre chose que sa propre peur à elle sur laquelle il faudrait bien passer ?
N'avaient-ils pas déjà une si belle confiance l'un en l'autre ?
Il y avait eu ce baiser volé partagé. Il l'avait déjà enlacée par devant, par derrière. La seconde fois, moins raide, elle avait relâché ses épaules sous son étreinte. Ressenti et remercié ce qu'elle avait appelé son énergie positive. Etreinte volée et consentie. Elle avait éloigné son bassin, il l'avait senti lui échapper comme une amputation. Et il avait desserré l'étreinte. Elle attendait toujours un départ imminent pour se laisser approcher. Il voulait lui crier de ne pas avoir peur, de tout lui dire, de s'abandonner. Qu'il l'aimait d'un bel amour.
Ce si bel échange de sourire et de regard qu'ils s'étaient partagé la dernière fois qu'ils s'étaient retrouvés. En silence. Comme un soulagement.
Lui dire de s'asseoir sur sa fierté mal placée et que si deux fois dans la vie, il fallait se courber, c'était probablement pour aimer d'une part et rendre grâce à la beauté du monde, de l'autre.

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Ambre amoureuse planait.
Jaime, planant, reprenait pied, comme inversé.
Sur le chemin du retour, il avait eu cette phrase : « Au fur et à mesure, l’école de l’impuissance gagne du terrain. »
Le merle avait cessé de chanter.
Il l’avait vue nu-pieds.
Il aimait jusqu’à sa petite taille.
Il ne savait plus s’il devait être féminin ou masculin.
Tout se confondait.
De jour en jour, sirènes ou pas, il l’aimait.
Fort. Très, très fort. Tous les jours plus fort.
Jaime souffrait de ses éclipses.
Au jardin, elle n’y était plus venue!

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Un jardin après la mousson

Se souvenir. Où est le tort?
Mille petits riens pour se soulever de terre.
Etat de Grâce... S'étreindre.
Mille milliards d'actes, mille ans de résonance.
Vivre!
Te faire plaisir : me faire plaisir.
Décharger ces semi-remorques d'Amour?
Destination Nous!
Nulle peine. Soutènement. Fondation.
Renouveau. Corps et âme pleins.
Fontaine. Refonte.
Tant gagner en force conjointe.
Pour Toi. Pour Moi. Pour Eux.
TOUJOURS NON?
TOUJOURS NOUS!
Peut-être, peut-être pas.
Qui ne comprend rien?
Est-ce l'autre?
Ce doit être l'autre.
Revivre!
Réfutation?
Vivre un rêve!
Alors?
Taire toute parole d'amour?
Mesdames, Messieurs, jusqu'au dernier souffle : JAMAIS!
Alors, chère Angela dès à présent, allons ensemble!
Tout est dit : plus jamais tu n'auras à douter.

Jaime

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Par et pour EARTH : Quand la Terre parle au CIEL

Meurtri mon corps mais réveillé
Ce matin à midi
Récurrentes et prometteuses
Vapeurs cérébrales
Plein soleil, toi
Négligé, le corps
Affamée
Attentif
A apercevoir, révolutionnaires
Les étoiles filer
Depuis la fenêtre de mon lit
Ouverte sous toit, passée la froide nuit
En plein jour, allumer nos regards partagés
A portée de souffle
Et d’effluves d'Angel et de Jicky
Danse, un très long voyage
A l’Infini

 

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Immense Ciel.

Les cycles de l’évidence

Sont entraînés par le moulin de la Foi.

Le cercle vertueux est l’unique cadence

De la grâce de notre Romance –

Immense ciel que cette pureté

C’est beau comme tu m’aimes

Espoir d’enlever de la vie l’âpreté

C’est beau comme je t’aime –


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Immense mer.

Dessein de velours étincelant, arc en ciel

Couleurs où les mystères du ciel caressent le soleil

Matières, éclats traceurs du diamant en si douce Puissance

Unifient mer et ciel en une Ôde à l’ondulation de miel

Immense mer que la puissance de notre amour

C’est rassurant comme tu m’apaises

Espoir d’élever notre prisme au-delà du Toujours

C’est rassurant comme je t’apaise.


@@@

Immense terre.

Toutes les fleurs, Toutes les couleurs,

Toutes les formes, Toutes les senteurs,

Tous les miels, Toutes les mélodies, Tous nos rêves à réaliser sans peur,

Distillent en nos cœurs la naissance d’une éternelle croyance

Terre immense que notre généreuse envie d'Aimer

C’est génial comme tu ris

Chantent nos corps unis, notre douce magie

C’est génial comme je souris.

RaRe

@@@

Petite CessePrin
Et comprise l'incertitude de tes pôles : Du soir où tout est avenir Du matin et de tes ras le bol.
Comment le vivre? Toi! Comment survivre? Moi.
Et te suivre au quotidien Ravager nos serments Ranimer ton ex-amant En silence de si loin
Tu te sens libre! Bien. Je ne peux plus suivre, Plus rien.
Nos retrouvailles, Ces gares froides ou baignées de soleil Des moments de merveille Ou d'ultime tenaille Et définitivement, mon corps enrayé
Je me consume Je bois la lie Tu chantes ta vie Tu ris, tu fumes.
Mon addiction salée? Ton coquillage marin! Dans mes caresses, tes combles. Pas que!
Elles sont sourdes, mes forces mangées par maladie Et cette âme vaillante Comme écorce à la foudre Rongée par ta folie
Affliction, pauvre Ciel Mon Cœur Immense, pour toi Indifférence me refusa
Pourquoi?
Haine, maudire, te traiter de Zinzin, C'était t'aimer encore. Des mois, une année, la vacuité, le vide : Te quitter, ni mon cœur, ni mon âme non plus que la tienne Alors ce corps... Tisse la toile.
Un si grand Amour, futile?
Vienne le repos, non la mort. L'amour, le vrai soit-il! ou rien sans angoisse En confiance En Paix
N'est-ce point une comptine?
--
C'est un amour rare et précieux. On dirait de diamant. C'est le mien et c'est le tien. C'est le nôtre.
aimer c'est... tant à vivre.
Up down, out in, hier, body maldonne and hurt soul Accepter
Seive s'affole Jaime sans Seive s'étiole lui dit, lui crie,
A l'été après la longue gare larmes sos montpellier examens mauvais lutte maladie travail lutte pour la vie Automne, toi et lui silence
Aujourd'hui Notre musique manifeste Réunion charnelle âme-cœur et cette tension vers l'infini aux confins de l'art
Tu as enfin compris notre force, n'est-ce pas?
--
Là, ma colonne Effarée en ma Cène solitude où savamment mon sang en mes veines circulent en corps mien
Vienne ou ne vienne pas Si ma mort se figure, ma mort se préfigure Maladie me l'a dit N'aie crainte Seive jamais ne t'abandonna Amour jusqu'à deux mains t'étreindra Traversera le Ciel par delà mon trépas Car tu ne le sais pas notre étoile a pris place et scintille depuis longtemps Déjà
Pardonne moi Keira Car déjà Jaime m'amuse Et ci Seive rira Et même dans l'au-delà toute félicité avec moi elle chantera comme le gai troglodyte les douceurs de mon âme N'en déplaise aux Autochtones
Merci beaucoup je t'en prie

Sa Seive comme il l'appelait, l'avait planté là.

 

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